Réduire l'impact environnemental de votre navigation internet

Réduire l'impact environnemental de votre navigation internet

Publié le 30 septembre 2022
Dans la catégorie Autres sujets
9 minutes de lecture

Utiliser internet n’est pas anodin pour la planète. Bien que les actions réalisées en ligne soient numériques, la pollution générée est elle bien réelle. Internet est à lui seul responsable de 3,7 % des émissions de CO2, là où le secteur de l’aviation civile en représente 2,5 %.

Comment faire pour réduire l’impact environnemental de sa navigation sur internet ? Comment adopter une navigation plus responsable ? Découvrez tous nos conseils.


Mieux gérer ses mails

La première chose à faire lorsque l’on souhaite réduire son impact environnemental sur internet est de modifier ses habitudes concernant la gestion des mails. Chaque courriel génère en moyenne 19g de CO2 lors de son envoi et de son stockage. Il s’agit de l’une des sources de pollution numérique les plus importantes. Réduire son empreinte écologique est alors possible en adoptant quelques gestes simples :

  • En se désabonnant des newsletters non lues. Certains outils, comme CleanFox, permettent de mener à bien cette tâche facilement.
  • En rationalisant l’envoi de mail. Privilégiez le téléphone pour les échanges les plus longs et évitez d’utiliser la fonction “répondre à tous », qui bien souvent notifie des personnes non indispensables aux conversations.
  • En limitant l’utilisation des pièces jointes. Évitez de joindre votre signature et les P.J. déjà reçues. Pensez également à compresser vos fichiers avant leur envoi.
  • En triant ses mails. Pour limiter la sur-utilisation des espaces de stockage, supprimez les messages dont vous n’avez plus besoin ainsi que les spams et les messages contenant des pièces jointes particulièrement lourdes. Pour que cela soit efficace, videz votre corbeille régulièrement.

Limiter l’utilisation des solutions de stockage en ligne

Les solutions de stockage sont énergivores. Chaque contenu est préservé sur un serveur qui doit être alimenté en énergie 24h/24 et 7j/7. De l’énergie supplémentaire est nécessaire pour accéder à ces données ainsi que pour les télécharger.

Quand cela est possible, privilégiez un stockage local. Placez vos documents les plus utilisés directement sur votre ordinateur. Pour ceux que vous n’avez pas besoin de consulter quotidiennement, optez pour un support de stockage physique que vous pouvez débrancher lorsque vous n’en avez pas besoin, à l’instar d’un disque dur externe auto-alimenté ou d’une carte SD.

De manière plus générale, pensez à faire du tri de façon régulière. Supprimez les fichiers dont vous n’avez plus besoin afin de ne pas surcharger inutilement vos espaces de stockage.


Bien choisir son moteur de recherche

Bien que le fonctionnement de tous les moteurs de recherche soit similaire, et donc tout aussi énergivore, certains se démarquent et font le choix de compenser l’impact carbone de leur outil grâce à diverses actions. Il est notamment possible de citer :

  • Ecosia, qui vous propose de récolter des “arbres” à chaque recherche. L’entreprise s’engage à les planter pour améliorer l’empreinte carbone des utilisateurs tout en travaillant à lutter contre la déforestation.
  • Lilo, qui vous permet de recevoir des “gouttes d’eau” lors de vos recherches. Elles pourront être redistribuées à l’association de votre choix et seront reversées sous forme d’une aide financière.

Pour réduire votre impact environnemental lors de votre navigation sur internet, pensez également à utiliser les requêtes avec parcimonie. En termes d’énergie, chaque recherche équivaut à une ampoule allumée durant une heure. Pour limiter les dépenses énergétiques, veillez donc à taper correctement votre requête et à privilégier l’utilisation de la fonction “favoris” pour accéder facilement aux sites que vous consultez régulièrement.


Éviter la surconsommation de streaming

Le transfert de données en temps réel est particulièrement énergivore. Cela vaut d’autant plus pour les vidéos qui sont visionnées en haute définition. Une heure de visionnage streaming équivaudrait à 100g de CO2. En 2018, le visionnage de vidéos sur internet a généré autant de gaz à effet de serre que l’Espagne, soit près de 1% des émissions mondiales.

Pour réduire son impact lors de sa navigation sur internet, il est ainsi conseillé de réduire l’usage des plateformes de streaming. Plusieurs gestes sont à adopter :

  • Préférez le téléchargement pour les contenus que vous souhaitez regarder plusieurs fois, avec un stockage interne.
  • Désactivez la lecture automatique des vidéos sur les réseaux sociaux.
  • Limitez au maximum l’usage de la HD : passer d’une qualité de 720p à 360p permet de réduire la production de CO2 par moitié. La majorité des plateformes médias vous permettent par ailleurs de choisir la qualité des vidéos par défaut.
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